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Title
Qu’est-ce qu’on voit quand on dit à ce que je vois? À propos de l’évidentialité inférentielle et perceptuelle
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Abstract
Dans cet article, nous montrons que la suite de mots à ce que je vois peut être considérée comme un marqueur évidentiel, quand elle a le statut d’une collocation à fonction d’adverbial de phrase. Selon le contexte, elle marquera la perception directe (cas le moins fréquent) ou l’inférence sur la base d’indices perçus (cas de loin le plus fréquent). La collocation autorise aussi une interprétation de « perception limitée », signifiant « pour autant que je puisse voir ». Celle-ci s’explique par la présence implicite à l’intérieur de la collocation, ou explicite, dans sa variante à ce que je peux voir, du verbe modal pouvoir, à signification de « capacité ». La possibilité d’interprétation comme perception limitée amène pour l’emploi évidentiel inférentiel de la collocation, le caractère « défectible » (defeasible) de la conclusion inférée, qui, lui, est de nature à avoir une influence négative sur la fiabilité de l’information.
Language
French
Source (journal)
SHS Web of Conferences
Source (book)
CMLF 2020 – 7e Congrès Mondial de Linguistique Française
Publication
2020
ISSN
2261-2424
DOI
10.1051/SHSCONF/20207805004
Volume/pages
78 (2020) , 15 p.
Article Reference
05004
ISI
000651270900052
Medium
E-only publicatie
Full text (Publisher's DOI)
Full text (open access)
UAntwerpen
Faculty/Department
Research group
Project info
The reportative conditional in French, an evidential marker. A study into its origin, meaning and meaning evolution.
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Affiliation
Publications with a UAntwerp address
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Identifier
Creation 11.09.2020
Last edited 02.10.2024
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